Résumé :
Personne n'est tenu de s'intéresser à la polémique
présentement évoquée. Je la signale pour mémoire
et j'ai supprimé la page qui l'évoquais en raison d'un
caractère indigeste pour qui n'est pas initié à
certains arrière plans. La question du tempérament est
simple à partir du moment où on admet qu'il s'agit d'un
compromis. C'est une "hérésie" par rapport aux
critères de la musique traditionnelle mais elle est "créative"
alors que le tempérament égal a tout nivelé. reste
ensuite à distinguer les tempéraments par type, par époque
et par ère de diffusion.
Cependant il faut savoir que si mon livre ne m'a guère valu
que des compliments, Jacques Viret avivement réagi. Tout en ayant
collaboré à une revue traditionaliste dans la mouvance
(apparente) d'un René Guénon, il m'a en quelque sorte
reproché d'être trop pythagoricien. Ce qui est un comble
et un étrange paradoxe. Mais pas tellement surprenant quand on
sait à quel point Viret a été infesté et
tourneboulé par les "hérésies" d'un Jacques
Chailley au point d'en développer certaines... Toutefois, entre
le musicolâtre qu'est Viret et le mandarin disparu de la Sorbonne
il y a tout de même une différence de pointure... Je conserve,
en dépit de mes critiques, un certain respect pour Chailley tandis
que son élève n'est qu'un intrigant de bas étage,
au demeurant très prétentieux.
Enfin il faut savoir que la vraie raison des attaques de Viret n'a
rien à voir avec la musique. Les milieux guénoniens ou
apparentés sont des milieux de droite et ce n'est pas la notion
de tradition qu'ils révèrent. Leur véritable
idole c'est en fait le culte de l'autorité qu'à
dénoncé un certain Bourdieu (un culte avec tout ce que
cela implique quand à une éventuelle brutalité).
Cela dit, il faut rappeler qu'au début de sa carrière
Guénon fut très anticlérical et très remonté
contre les exotérismes et donc d'une certaine manière
très à gauche. Est-ce que cela a vraiment changé
quand on sait le peu de cas qu'il faisait du catholicisme dans les correspondances
de la fin de sa vie ? Enfin si Guénon s'est planté à
propos de l'infaillibilité pontificale, au moins partageait-il
avec votre serviteur la refus de toute espèce d'inquisition et
une exécration virulente du "plat moralisme anglo saxon"...
On ne parlait pas encore du politiquement correct...
En résumé, la clique visée par le présent
rappel ne supporte que j'ai pu mettre en cause le genre de moralisme
qui a cours dans les milieux concernés. Il leur fallait se venger
et, très probblement, lorsque Jean Borella, l'un des acteurs
principaux de la revue Connaissance des Religions (aujourd'hui
disparue et ce n'est pas une grosse perte...), a transmis le
livre à son collègue il savait ce qu'il faisait... Pour
mémoire signalons que Jean Borella (qui s'accommode sans problème
de la "nouvelle messe" romaine) a été largement
compromis par la faillite du "schuonisme" auquel il a collaboré
en organisant des mascarades en djellabahs dans les forêt du pourtout
nancéen pour y réciter des "néo mantras".
La faillite en question s'est soldée par un procès retentissant
à Bloomington, procès auquel j'ai consacré un dossier.
Enfin si ce procès s'est soldé par un non lieu il a été
l'occasion de la révélation de dessous peu reluisant dont
Borella fut complice pendant une quarantaine d'années alors que
n'importe quel observateur doué de ce charisme qu'est le discernement
des esprits était en mesure de suspecter de graves anomalies
chez le prétendu continuateur de Guénon que fut F. Schuon.
Cette page à été
supprimée et remplacée par une autre sur la gravure
musicale.