Technique de prise de sons de la banque de Pibrac

Il import de noter ceci : les échantillons ont été réalisés à l'aide d'un matériel de prix très abordable. L'auteur, Jean-Luc Derouineau, avait fait le pari que ce qui importe le plus n'est pas la sophistication du matériel mais l'art d'en tirer le meilleur parti. Or nous avions bien des raisons de penser que plusieurs banques du commerce n'ont pas eu recours à la meilleure technique.

Trois principes en été mis en oeuvre :

1) Une prise de son rapprochée, les micros ont été montés en stéréo type ORTF à environ 4 à 5 mètres en face des tuyaux au niveau des bouches.
2) Un aide a pompé l'air à la main pour éviter une bonne partie du filtrage des bruits de soufflerie électrique, filtrage qui tend toujours à décolorer le timbre.

3) On a enregistré chaque jeu au maximum du volume possible en deça de la saturation afin d'obtenir le maximum de définition.

Pour le détail, on peut questionne l'auteur de la banque par notre intermédiaire.

Observations critiques sur la "concurrence"

"Concurrence", c'est une façon de parler... Notre objectif n'est pas de gagner de l'argent (puisque ce n'est pas Musicreprints qui vend la banque proposée), il s'agit de faire oeuvre utile de et faciliter la démocratisation des simulateurs d'orgue à tuyaux. Nous n'avons pas de "concurrents" à proprement parler mais des adversaires aux buts "intéressés" qui font et feront tout ce qu'ils peuvent pour nous discréditer en coulisse. Raison pour laquelle nous voulons susciter le discernement des utilisateurs potentiels des systèmes de simulation. Certains faits posent question. Qu'on en juge !

Le point 2 est sans doute le plus capital et nous avons des raisons de penser que certains éditeurs n'ont pas eu recours au pompage manuel. Pour preuve, l'un de ces éditeurs avoue avoir renoncé à la numérisation d'un instrument typique de l'Allemagne du Sud vu que le moteur de la soufflerie bat probablement un record en terme de bruit infernal.

Comment penser qu'un instrument historique n'ait pas été restauré avec sa soufflerie manuelle d'origine ? Le cas contraire demeure possible mais il constituerait une exception, d'où question...

Quoiqu'il en soit, on a bien des raisons de penser que le même éditeur n'a pas pris la peine d'installer ses micros à hauteur des bouches pour tous les claviers. Ca nuirait au "surround" et autres gadgets qui permettent de vendre 3 banques distinctes pour un même instrument, une "sèche", une aux sons "mouillés" (comme disent les anglophones) et une tri ou même quadri-dimensionnelle.

Ainsi nous avons de sérieux doutes au sujet des prises de sons relatives à un célèbre instrument provençal car si les anches sont dynamiques, les fonds sont assez plats. Même chose pour tel instrument espagnol qui, parait-il, n'est vraiment convaincant qu'en 24 bits sur H2. Tout cela pour dire que si l'on n'a pas pompé à la main, et si on n'a pas mis en oeuvre les 3 principes énoncés, la platitude observée s'expliquerait.

Considérant la "présence" et la qualité intrinsèque des échantillons de l'orgue de Pibrac (qualité unanimement reconnue par la demi douzaine d'organistes qui l'on testé) on peut aussi se demander si les éditeurs qui consentent encore à faire des banques en 16 bits n'auraient pas tendance à les traiter avec négligence afin de creuser artificiellement la différence entre le 16 bits et le 24 bits compatible aves les denrières versions de Hauptwerk...

Tous les soupçons sont permis lorsqu'on constate que Crumhorn Labs a été racheté par une firme américaine qui, très manifestement, n'oeuvrera jamais en faveur de la démocratisation de l'orgue car il n'est que de regarder le prix des consoles. Cette firme vise une clientèle d'églises riches capables de dépenser des dizaines des milliers de $ pour un orgue numérique et sa sonorisation. A quoi bon dans ces conditions opter pour Hauptwerk 3 quand on sait à quel point les systèmes d'exploitation des micro-ordinateurs sont peu adaptés à la confection d'un orgue. Il serait plus rationnel, quand on dispose de tels budget, d'opter pour un Monark de chez Johannus en faisant pression sur le fabriquant pour qu'il développe des copies de registres historiques...

Suspicion de sabotage du système Haupwerk natif et MyOrgan...

Et puisque l'on évoque une suspicion de sabotage (et à tout le moins de déficiences probables dans la technique basique des prises d'échantillons de certaines banques commerciales), ceci est à rapprocher du fait qu'un ancien organiste qui s'était spécialisé dans la confection de MP3 pour les banques existantes, a cessé d'en produire pour les banques en 16 bits (compatibles Hauptwerk1 et MyOrgan). Ceci n'étant probablement qu'un élément d'un "complot" avéré puisque l'on trouve des éditeurs pour proposer gratuitement des banques en 24 bits pour H2/H3 tandis que les mêmes en H1 sont payantes ! Un comble !!!!!!!!!!!!!!!!

Si ces derniers s'imaginent qu'ils vont être payés de retour, gageons qu'ils se foutent le doigt dans l'oeil...

Ce qu'on vient d'évoquer tend à prouver que H3 ne survit que grâce à une bonne dose d'artifices purement commerciaux. Certes le son en 24 bits est nécessairement plus réaliste et implique un plus grande "transparence" mais à quel prix ? C'est là toute la question. Enfin il faut rappeler que ce n'est pas seulement affaire de prix car l'immense majorité des organistes qui se sont mis à l'informatique sont incapables d'optimiser le réglage d'un logiciel "usine à gaz" du type H2/H3.

Pour la petit histoire signalons que le revendeur français du logiciel est incapable de l'installer sur les machines qu'il vend. En fait il donnerait ses leçons sur un vieux numérique du commerce. Outre qu'il est souvent en retard à ses rendez-vous, il se défausse des installations sur un organiste parisien qui donne des concerts sur un système Hauptwerk portatif ! Pour l'instant, seule l'église de M. (dont le sint patron pourrait être un certain Charles...) a opté pour Hauptwerk 2.

Nous n'en démordrons pas ! Il faut conserver la simplicité de maniement et de conception de MyOrgan et l'améliorer en le rendant comptabile 24 bits. Prions pour que cela se fasse un jour ou l'autre et c'est alors qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents chez ceux qui ont tablé sur la "niche" que constitue la clientèle de blaireaux friqués. Espèce hautement détestable qui pollue et perturbe le milieu organistique déjà fragilisé par une très naturelle marginalité du fait d'un instrument assez élitiste...